18 octobre 2025 Frida Kahlo, icône de l’art et de la liberté. Sur ce portrait vibrant, les fleurs de sa couronne répondent à la force tranquille de son regard. Entre douleur et splendeur, elle incarne la femme entière, indomptable et lumineuse. Elles ont porté haut la voix des femmes, chacune à leur manière, dans un monde souvent hostile à leur liberté. Par la pensée, l’art, la politique ou la révolte, ces quatre femmes ont changé le cours de l’histoire. Ensemble, elles forment une constellation de courage et d’intelligence : Simone Veil, Frida Kahlo, Angela Davis et Simone de Beauvoir. Simone Veil — La dignité comme étendard Survivante de la Shoah, Simone Veil  consacre sa vie à la justice et à la dignité humaine. En 1975, elle fait voter la loi dépénalisant l’avortement, affrontant avec calme et courage une Assemblée nationale majoritairement masculine et hostile. Son combat ne fut pas seulement politique, mais profondément moral: elle a ouvert aux femmes le droit de disposer de leur corps et de leur avenir. Sa voix demeure celle d’une France debout, lucide et compatissante. Frida Kahlo — La douleur métamorphosée en art L’univers de Frida Kahlo  est un cri et un éclat. Peintre de l’intime, elle a transformé la souffrance physique et affective en tableaux brûlants de vérité. Ses autoportraits racontent la chair blessée, mais aussi la fierté d’exister. Frida s’est peinte elle-même pour se sauver, pour dire: «Je suis entière, même brisée.» Artiste libre, amoureuse farouche, elle incarne cette force poétique qui fait de la vulnérabilité une victoire. Angela Davis — La révolte comme conscience Philosophe, militante et symbole de la lutte antiraciste, Angela Davis  a défié l’Amérique ségrégationniste. Emprisonnée pour ses idées, elle est devenue une icône planétaire de la résistance et de la liberté. Sa pensée a relié les combats des femmes, des Noirs, des travailleurs et des minorités sexuelles, annonçant l’intersectionnalité avant l’heure. Angela Davis incarne la lucidité radicale: celle qui lie l’amour, la justice et le refus de toute oppression. Simone de Beauvoir — Penser la liberté au féminin Philosophe et écrivaine, Simone de Beauvoir  a donné aux femmes les mots pour se penser autrement. Le Deuxième Sexe a bouleversé le XXe siècle en affirmant: «On ne naît pas femme, on le devient.» Son œuvre, mêlant exigence intellectuelle et engagement politique, a ouvert les portes d’une nouvelle conscience féminine. Libre, passionnée, courageuse, elle a redéfini ce que signifie exister au féminin, dans le regard et hors du regard des autres. Quatre visages de la liberté De la chambre d’hôpital de Frida aux bancs de l’Assemblée de Simone Veil, de la prison d’Angela Davis aux cafés parisiens de Simone de Beauvoir, ces femmes ont montré qu’il n’existe pas une seule façon d’être libre, mais mille. Leurs voix résonnent encore: penser, créer, aimer, résister. Être femme, c’est tout cela à la fois — et c’est toujours se tenir debout. #FemmesRemarquables #Feminisme #HistoireDeFemmes #FridaKahlo #SimoneDeBeauvoir #RomyHarel © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tous pays.

17 octobre 2025 Maya Angelou, poétesse, autrice et militante afro-américaine, a transformé la douleur en poésie et la parole en instrument de liberté.. Il y a des femmes qui ne se contentent pas de traverser leur époque, mais qui la transforment. Par leur courage, leur parole ou leur engagement, elles ouvrent des chemins où d’autres marcheront ensuite, fières, libres et debout. Wangari Maathai , Gloria Steinem , Malala Yousafzai  et Maya Angelou  font partie de celles-là: quatre voix, quatre destins, quatre manières de dire non à l’injustice et oui à la vie. Wangari Maathai — La force des racines Première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la paix, Wangari Maathai a fait du reboisement un acte de résistance et de dignité. En fondant le Green Belt Movement, elle a planté plus de trente millions d’arbres au Kenya et inspiré un mouvement écologique et social à l’échelle du continent. Pour elle, planter un arbre, c’était redonner espoir, restaurer la terre et l’âme d’un peuple. Elle a prouvé que la véritable révolution peut être verte, féminine et profondément enracinée dans la tendresse du monde. Gloria Steinem — La voix du féminisme contemporain Journaliste, écrivaine et figure mythique du féminisme américain, Gloria Steinem  a su transformer la colère en lucidité et l’engagement en art de vivre. Fondatrice du magazine Ms., elle a donné une tribune à des millions de femmes qui refusaient le silence et la soumission. Visionnaire, elle a compris avant beaucoup d’autres que le féminisme n’était pas une guerre contre les hommes, mais une quête d’équilibre et de justice pour toutes et tous. À travers ses mots et ses marches, elle a montré qu’on pouvait être libre sans cesser d’être tendre. Malala Yousafzai — Le courage de la jeunesse Blessée pour avoir voulu aller à l’école, Malala Yousafzai  s’est levée contre l’obscurantisme avec la seule arme que possèdent les enfants: la vérité. Son combat pour l’éducation des filles, mené depuis la vallée du Swat jusqu’à la tribune des Nations Unies, a bouleversé le monde. Prix Nobel de la paix à dix-sept ans, Malala incarne la résilience lumineuse, celle qui dit: «Vous pouvez tirer sur moi, mais vous ne tuerez pas mes idées.» Elle rappelle à chaque génération que l’éducation n’est pas un privilège, mais une respiration essentielle de la liberté. Maya Angelou — La poésie comme révolte Poétesse, autrice, militante et voix majeure de la dignité noire, Maya Angelou  a fait de la parole une arme de guérison. Dans I Know Why the Caged Bird Sings , elle raconte l’enfance blessée et la renaissance par la beauté des mots. Son œuvre réconcilie la douleur et la joie, la mémoire et le chant. Avec son sourire souverain, Maya Angelou a offert à des millions de femmes le courage de dire: «Je ne suis pas ce qu’on m’a fait, je suis ce que je deviens.» Elle a prouvé qu’écrire, c’est se libérer et libérer les autres. Quatre flambeaux dans la nuit Ces quatre femmes — Wangari , Gloria , Malala  et Maya  — nous rappellent que la puissance féminine n’est pas dans la domination, mais dans la création, la compassion et la persévérance. Elles sont des phares dans la tempête, des racines dans la terre, des voix qui murmurent: lève-toi, parle, agis. Et c’est ainsi, dans la lumière de leurs pas, que d’autres femmes continueront d’inventer le monde. © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tous pays.

14 octobre 2025 La beauté est têtue: même au cœur du béton, la vie s'obstine à fleurir. Il y a des jours où tout chancelle. Où l’on a l’impression que le sol se dérobe sous nos pas, que chaque avancée se paie d’un recul inattendu. On doute, on s’épuise, on se dit que peut-être on a rêvé trop grand. Et pourtant… c’est souvent là, à cet instant précis où tout paraît perdu, que quelque chose s’aligne doucement dans l’ombre. Une main invisible remet les choses en place, un souffle reprend, un fil se retend. Cette semaine, j’ai douté. J’ai reçu un message qui m’a fait trembler, j’ai cru que tout allait s’effondrer. Et puis, sans que je comprenne pourquoi, le vent a tourné. Les pages se sont rouvertes, les liens se sont faits, les choses ont commencé à couler à nouveau — simplement, naturellement. Comme si le chaos avait eu pour mission secrète de remettre chaque élément à sa juste place. Je crois que c’est cela, la foi: pas celle des dogmes, mais celle du cœur qui sait, même dans la tourmente, que la lumière n’est jamais loin. Elle attend juste qu’on s’arrête un instant pour la laisser revenir. Alors si toi aussi, tu te sens au bord du découragement, souviens-toi que le mur n’est pas la fin du chemin. Il est souvent la dernière porte avant l’aube. Et lorsque la lumière revient — parce qu’elle revient toujours — elle éclaire tout d’une clarté nouvelle : la fatigue, le courage, et la beauté du chemin parcouru. Avec amour, Romy 💋 © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tous pays.

10 octobre 2025 Jeunes Iraniennes marchant vers leurs cours, cheveux libres au vent, livres serrés contre elles. Une image figée d’un temps suspendu, avant que l’Histoire ne vienne imposer ses voiles et ses silences. Photo: Paolo Koch/Gamma. Rébellion charnelle: quand le désir devient acte politique en Iran Dans un pays où le corps féminin est constamment soumis à des injonctions — port du hijab obligatoire, contrôle moral, surveillance — certaines voix se glissent dans l’ombre, désirant reprendre ce qu’on leur enlève. Chez certaines jeunes Iraniennes, on observe les signes d’une dissidence silencieuse, inscrite à même la peau, au souffle, au désir. Il ne s'agit pas d'un fantasme romantique: c’est une réponse aux contraintes, une affirmation de liberté. Contexte: le contrôle du corps et le soulèvement social La mort de Mahsa (Jina) Amini en 2022, après son arrestation pour «port incorrect du voile», fut l’étincelle d’un mouvement national. À travers le slogan Women, Life, Freedom , des milliers de femmes — et d’hommes — se sont soulevés contre les violences du régime, contre le contrôle des corps et contre l’injonction d’obéissance. [1] Le régime, en retour, a intensifié la répression, obligeant encore plus le corps féminin à l’ombre. [2] . Dans ce contexte, le voile ne fut plus seulement un tissu: il devint symbole d’un affrontement entre autorité et vie privée, entre dictature morale et désir de souveraineté. Le geste de retirer le voile, de défier la norme en public, fut un pari risqué mais porteur de sens. [3] Désir, dissimulation et stratégie de contournement Étudier la sexualité en Iran, c’est faire face à un silence imposé, à la peur, et à des biais méthodologiques. Comme le souligne l’article Sexuality Research in Iran, les chercheurs doivent naviguer entre tabous, traditions et contraintes éthiques — l’expression du désir étant souvent perçue comme «promiscuité». [4] . Pourtant, dans les études disponibles, des femmes racontent des stratégies de dissimulation, des relations prémaritale cachées, des désirs refoulés. Dans Sexuality and Concealment among Iranian Young Women , on lit que beaucoup pratiquent ce qu’elles appellent les «trois voiles» de dissimulation: voiler les gestes, voiler les confidences, voiler l’âme. [5] . Des enquêtes quantitatives montrent également la présence de comportements sexuels «hors norme». Par exemple, une étude menée sur 295 femmes note une corrélation positive entre motivation sexuelle, capacité sexuelle et «scripts sexuels» — pourtant encadrés par de fortes normes sociales. [6] En clair, envie, plaisir et scénarios sont liés. Même quand on croit s’émanciper, on danse encore un peu au rythme de ce qu’on nous a appris. Le miracle se produit quand on s'éloigne de la partition pour pour improviser notre propre musique. Une autre étude indique que 31,8 % des femmes étudiées avaient des scores élevés de capacité sexuelle, mais très peu (0,2 %) atteignaient un haut niveau de «fonction sexuelle» perçue comme efficace, en raison des contraintes sociales. [7] En d'autres termes, beaucoup de femmes ont la capacité d’aimer et de jouir , mais très peu se sentent autorisées à le vivre librement . Leur sexualité est bridée non pas par leur corps, mais par la société qui les entoure. Il y a aussi des cas de comportements sexuels compulsifs  parmi des femmes mariées, révélés récemment via des enquêtes couvrant toutes les provinces iraniennes. [8] Cela ne prouve pas le phénomène d’orgies généralisées, mais montre qu’il existe des dynamiques de désir intense, même dans des contextes restrictifs. Quand le désir devient révolte Pourquoi certaines jeunes femmes iraient-elles jusqu’à risquer un acte sexuel libre, partagé, même clandestin? Parce que le corps est le dernier espace de liberté quand tout le reste est contrôlé. Réaffirmer son autorité sur soi-même : faire ce qu’on veut avec son corps, comme geste de résistance contre la dictature morale. Transgression symbolique : dévoiler le désir, le rendre visible pour soi-même, pour les autres — un clin d’œil à l’ordre moral qu’on rejette. Solidarité cachée : certains actes sont partagés par des cercles de confiance, des réseaux numériques, des murmures qui traversent les murs de l’ombre. Revendications intimes : dans un système où la politique occupe chaque recoin de la vie, le geste intime devient politique. Mais ce choix est risqué. Arrestations, chantage, violences sexuelles, poursuites morales et légales sont des dangers tangibles. C’est une ligne de crête — un équilibre entre désir, liberté et survie. Limites et prudence Dans le cadre de ce billet, je ne prétends pas que toutes les jeunes femmes iraniennes se révoltent ainsi. Beaucoup n’ont pas le contexte ou les moyens. Les récits que l’on parvient à extraire sont déjà ceux de femmes assez protégées ou en diaspora. Et souvent, ce que les médias occidentaux amplifient est partiel, éclaté, voire romancé. Il convient de résister à l’écueil du sensationnalisme. Le but n’est pas d’exoticiser mais de comprendre et d’honorer la dissidence du désir. La révolte charnelle et la mission de nouvelleserotiques.com Ce que tu liras bientôt sur nouvelleserotiques.com , n’est pas un simple divertissement érotique: c’est une contre-voix. En offrant des récits où le désir est respecté, visible, assumé, je crée un espace de liberté. Un lieu où le plaisir ne porte pas la honte, où la sensualité est choisie et non imposée. Le geste intime des jeunes Iraniennes — ces possibles actes de désir libéré, ces zones d’ombre qui résistent — s’inscrit dans la même logique que ma création. Leurs corps se dressent, dans le secret, contre l’ordre normatif. Mes textes, eux, donnent forme, mot, lumière à ce qui pourrait rester inaudible. Que ce soit dans le noir ou à l’aube, par le langage du corps ou celui des mots, mon site devient, je l'espère, un refuge — un sanctuaire de désir conscient. Et dans ce refuge, toute femme peut entendre le fil invisible qui relie son corps, son plaisir, sa liberté, à quelque chose de plus vaste. [1] Britannica – Women, Life, Freedom Movement : britannica.com [2] Amnesty International – Iran two years after Woman Life Freedom uprising : amnesty.org [3], [7] VIDC – Women, Life, Freedom: A new revolutionary era in Iran : vidc.org [4] PMC – Sexuality Research in Iran : pmc.ncbi.nlm.nih.gov [5] SAGE Journals – Sexuality and Concealment among Iranian Young Women : journals.sagepub.com [6], [8] PubMed – Compulsive sexual behavior in Iranian women : pubmed.ncbi.nlm.nih.gov © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tous pays.

6 octobre 2025 Photo noir et blanc d'une tasse de café noir sur une table basse. Il y a des matins qui ne ressemblent à aucun autre. On se réveille avec la fatigue encore sur la peau, les draps défaits comme une mémoire brouillée de la veille, et cette lumière qui glisse doucement entre les rideaux. Alors on s’assoit au bord du lit, nue comme une évidence, et on prend dans ses mains une tasse brûlante. Le café fume, monte jusqu’au visage, caresse les lèvres avant même d’y toucher. À cet instant, il n’y a plus rien d’autre: ni les rendez-vous, ni les doutes, ni les urgences. Seulement la chaleur qui s’installe en soi, le parfum sombre et rassurant, et le corps qui s’éveille lentement. Je crois que c’est cela, aussi, l’érotisme: des moments minuscules, intimes, que personne ne voit. La façon dont on s’attarde sur un geste banal jusqu’à le transformer en rituel secret. La façon dont une gorgée de café peut ressembler à un baiser. Écrire, c’est un peu la même chose. C’est prendre le temps de savourer un instant, de l’étirer, de le caresser par les mots pour lui donner une intensité nouvelle. Et quand vous lisez, j’espère que vous ressentez cette chaleur, ce fil invisible qui nous relie, même dans le silence. Alors, que ce soit par une scène de nuit ou par un café du matin, je vous écris pour cela: pour que mes mots deviennent vos instants. Romy 💋 Autrice érotique et sensuelle —  Et la chair s'est fait verbe © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tous pays.

2 octobre 2025 Ces derniers jours, j’ai consacré beaucoup de temps à un travail qui ne se voit pas. Pas de mots couchés sur le papier, pas de nouvelles images, pas de scènes inventées. Seulement des lignes invisibles, des réglages, des séquences à tester et à retester, pour que vos courriels arrivent à vous au bon moment. Ce n’est pas le chapitre le plus poétique de cette aventure, je l’avoue. Mais il est nécessaire. Car derrière l’écriture et la création, il y a aussi cette mécanique discrète qui rend la rencontre possible: qu’un texte glisse jusqu’à votre boîte de réception comme une lettre attendue, qu’un abonnement s’ouvre sans heurts, qu’un reçu parte automatiquement. Il y a eu des ratés, des boucles à recommencer, des labyrinthes où je me suis parfois perdue. Pourtant, à chaque fois, j’ai trouvé la sortie. Et ce qui m’a portée, c’est l’idée que ce travail de l’ombre, aussi répétitif soit-il, allait se transformer en simplicité de l’autre côté de l’écran. Car c’est cela qui compte, au fond: que vous puissiez, sans effort, recevoir mes mots comme on ouvre une fenêtre au matin. Que la technique s’efface pour laisser place à l’essentiel: la littérature, la sensualité, et ce fil invisible qui nous relie. En bref, que mes mots viennent vous caresser tendrement… Alors oui, j’avance. Lentement parfois, mais sûrement. Et demain, chaque petite victoire technique deviendra pour nous un nouveau rendez-vous. Romy 💋 Autrice érotique et sensuelle —  Et la chair s'est fait verbe © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tous pays.

28 septembre 2025 Créer un site web n’est pas qu’une affaire de technique: c’est une longue gestation, faite de patience, de passion et de désir. Depuis des mois, nouvelleserotiques.com  prend forme lentement, comme un corps que l’on sculpte dans l’ombre, avec tendresse et obstination. Chaque choix – d’un mot, d’une image, d’une nuance – est une caresse posée sur la peau encore vierge d’un espace qui ne demande qu’à respirer. Comme une amante en attente, le site se prépare en silence: il faut ajuster les draps, choisir la lumière, poser les premiers parfums. Rien n’est laissé au hasard, car tout doit inviter à la découverte. Ce projet, je le porte en moi comme on porte un enfant ou un secret: longtemps rêvé, souvent repris, parfois douloureux à mettre en place. Il m’est d’autant plus précieux que j’y tiens le rôle de femme-orchestre: j’y touche à tout, des textes à l’image, de la promotion au référencement. À travers tous ces efforts se dessine une promesse: celle d’un lieu où l’érotisme littéraire retrouve sa place, sans vulgarité ni concession, pour celles et ceux qui aiment les mots autant que les corps. Nouvelles érotiques. Poèmes sensuels. Univers intimes et mystérieux. Tout cela s’écrit, se tisse, s’enlace dans un site pensé pour durer, pensé pour vous. Parce que le plaisir de lire est une volupté que l’on cultive, et que je veux partager avec un lectorat exigeant, curieux, surtout féminin, en quête d’une sensualité authentique. Dans quelques semaines, le site viendra au monde. Comme une naissance attendue, il s’ouvrira à vos regards. Et alors, la rencontre pourra commencer. Romy 💋 Autrice érotique et sensuelle —  Et la chair s'est fait verbe © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tous pays.

24 septembre 2025 Il est des instants qui échappent au temps, des secondes suspendues où tout paraît simple: deux femmes rient, roulent dans l’herbe, se cherchent du bout des doigts comme on cherche encore à rester enfants. Et pourtant, derrière l’insouciance, quelque chose de plus dense affleure: une vibration, une promesse, une brûlure douce. L’érotisme ne naît pas toujours de l’intention de séduire. Parfois, il jaillit du jeu. Du défi léger lancé du regard, de la main qui ose s’attarder une fraction de trop, du rire qui dérape en soupir. C’est ce trouble-là que j’aime explorer: ce passage infime, presque imperceptible, où l’amitié devient caresse, où les corps se découvrent en se croyant encore dans l’innocence. Dans cette image, deux femmes s’abandonnent au plaisir simple d’un après-midi d’été. L’une rit aux éclats, couchée dans l’herbe, offerte à la lumière. L’autre la surplombe, joueuse, une main sur sa peau, comme pour vérifier que la joie est bien réelle, que ce moment existe. Elles ne posent pas: elles vivent. Elles se laissent traverser par le bonheur de se sentir belles, libres, complices. Et le spectateur devine que la frontière est fragile. Dans une seconde, le rire peut se muer en baiser. Dans une seconde, le jeu peut s’embraser en désir. L’érotisme est là: dans le tremblement de cette possibilité, dans l’évidence d’un corps qui répond à l’autre, dans ce silence vibrant qui précède l’élan. C’est cela, au fond, «les nouvelles érotiques»: non pas seulement des scènes crues ou des gestes explicites, mais cette vérité du désir qui naît dans la complicité, dans le trouble, dans le jeu. Romy 💋 Autrice érotique et sensuelle —  Et la chair s'est fait verbe © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tous pays.

20 septembre 2025 L'érotisme est un souffle, une vibration, une forme intime qui traverse tout ce qui vit. Comme une sève invisible, il circule, il relie, il féconde. L’érotisme, c’est bien plus qu’une histoire de corps ou de sexe: c’est un souffle, une vibration, une force intime qui traverse tout ce qui vit. Il naît d’un rien — un éclat dans un regard, la chaleur d’un sourire, l’odeur d’une peau, le froissement d’un drap, le murmure d’une pensée. Comme une sève invisible, il circule, il relie, il féconde. Il est ce fil secret qui unit le dedans et le dehors, l’intime et le cosmos. L’érotisme respire dans la rencontre de la chair et de l’imaginaire, dans la tension entre la lumière et l’ombre. Il est souffle parce qu’il anime: il ouvre, il dilate, il brûle doucement. Il est vie parce qu’il pousse à sentir, à créer, à se dépasser dans l’émerveillement. L’érotisme, en ce sens, n’appartient pas uniquement à la chambre: il est partout où l’on choisit d’habiter le monde avec intensité. Dans la caresse du vent sur la nuque, dans la morsure tendre d’un mot, dans la douceur d’un souvenir qui embrase encore la peau. Il est dans la jubilation d’une rencontre, dans l’art de transformer le désir en langage, en mouvement, en lumière. C’est une danse sans fin, une offrande silencieuse qui rappelle que nous sommes vivants parce que nous vibrons, parce que nous respirons ensemble. Et toi, dis-moi, en quelques mots, qu’est-ce que l’érotisme à tes yeux? Romy 💋 Autrice érotique et sensuelle —  Et la chair s'est fait verbe © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tous pays.

16 septembre 2025 Deux femmes dans une piscine, lumière douce, composition en noir et blanc. On dit souvent que le corps des femmes leur appartient. Mais est-ce vraiment vrai? Partout, ce sont les hommes qui décident: comment nous devons nous habiller, ce que nous avons le droit de montrer, ce qui est jugé «acceptable» ou «indécent». Deux seins ronds qui rient dans l’eau deviennent obscènes pour certains regards. Un décolleté, une épaule nue, une jupe trop courte — ce sont toujours d’autres qui tracent les limites, jamais nous. La censure tombe, implacable: non pas parce que le corps choque, mais parce qu’il est féminin. Le corps des femmes est réduit à un objet, surveillé, contrôlé, censuré. On le tolère quand il sert à vendre, mais on l’efface quand il s’affirme libre et joyeux. Ici, dans ce bassin, Marta et Lucía s’offrent à elles-mêmes, à leur amitié, à leur liberté. Leurs seins, lourds et pleins, ne sont pas un scandale: ils sont la vérité simple d’un instant. Et c’est cette vérité que je choisis de célébrer. Parce que nos corps nous appartiennent, et qu’aucun règlement, aucun regard, aucun système ne devrait décider à notre place ce que nous avons le droit de montrer. Romy 💋 Autrice érotique et sensuelle —  Et la chair s'est fait verbe © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tous pays.

12 septembre 2025 Il est 3 h 12. Je suis allongée dans mon lit, incapable de dormir. Les draps sont tièdes, un peu froissés, collants par endroits contre ma peau. J’ai calé mon téléphone sur mes cuisses, juste au-dessus du duvet de mon ventre. La lumière de l’écran glisse sur moi comme une caresse discrète. Mes doigts tapent, mais parfois ils s’attardent, comme s’ils hésitaient entre les lettres et ma peau. Je me dis que c’est idiot de t’écrire maintenant… et en même temps, c’est exactement le bon moment. Parce qu’il n’y a plus de filtre, plus de mise en scène. Juste moi, ma respiration, et toi quelque part là-bas — toi que je sens, presque. C’est fou, mais là, juste là, j’aurais envie de me perdre en toi. Pas te regarder. Pas t’imaginer derrière des mots. Non. Plonger dans ton intimité comme on plonge dans une source chaude en plein hiver. Garder cette chaleur, cette douceur, cette empreinte qui n’appartient qu’à toi. Celle qui s’imprime dans la mémoire comme un parfum invisible. Et puis… te goûter de mes mots. Lentement, très lentement d’abord. Juste pour deviner tes contours. Effleurer, retenir. Comme on découvre un pays inconnu sur la pointe des doigts, sur la pointe du désir. Puis plus fort, plus franc, parce qu’on n’échappe pas longtemps au désir quand il a décidé de nous happer. Je me demande quel est ton parfum. Pas celui des savons ou des huiles. Le vrai. Celui qui vit dans ta peau et qu’aucune autre ne porte. Celui qui reste longtemps dans la gorge et qu’on reconnaît les yeux fermés. Et ton goût… Est-il doux comme un fruit mûr qu’on mord jusqu’au cœur, ou vif comme une gorgée de champagne? Est-ce qu’il accroche un peu la langue ou glisse comme une promesse qui se prolonge? Est-ce qu’il me rendrait avide ou m’obligerait à ralentir juste assez pour prolonger le supplice — assez pour que tu me supplies de continuer? Je t’écris ça avec un calme insolent… mais tu sais bien que mon cœur cogne plus fort que mes mots. Mes cuisses se serrent autour de l’appareil, comme si elles pouvaient t’y retenir. Voilà. C’est dit. Et maintenant, comment veux-tu que je dorme… alors que j’ai l’impression de t’avoir tout contre moi? Romy 💋 Autrice érotique et sensuelle —  Et la chair s'est fait verbe © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tous pays.

9 septembre 2025 Elles sont assises côte à côte, leurs corps en miroir, leurs jambes croisées comme si elles tissaient un pacte secret. La nuit s’étire derrière elles, constellée de lumières lointaines, mais tout l’éclat est ici: dans la chair offerte, dans le regard franc, dans ce geste levé qui tient lieu de manifeste. Elles boivent à la vie comme on boit à l’amour: sans peur, sans mesure, avec cette intensité qui transforme un simple balcon en territoire sacré. La première, sombre et éclatante, garde sa chevelure libre comme une couronne de feuillage nocturne. La seconde, claire et lisse, oppose sa pâleur à la profondeur de l’autre. Ensemble, elles incarnent ce que la nuit réclame: l’audace, la sensualité, la fraternité du désir. Rien d’apprêté dans cette scène: seulement deux femmes qui osent être elles-mêmes, qui ne demandent la permission à personne pour exister dans la force et la beauté de leurs corps. La bière qu’elles lèvent, ce n’est pas seulement une gorgée d’ivresse: c’est une offrande, un toast adressé à toutes celles qui refusent de se cacher, à toutes celles qui savent que l’amitié peut être aussi sensuelle qu’un baiser. Alors la question demeure, suspendue entre elles et toi: et si ce soir, tu levais aussi ton verre, non pas pour oublier, mais pour célébrer? Romy 💋 Autrice érotique et sensuelle —  Et la chair s'est fait verbe   © Éditions web RH 2025. Tous droits réservés pour tout pays.